Les enrênements : monté.
C'est la suite et fin de : Les enrênements : à pieds. et Les enrênements : généralités.
Voilà donc une question qui divise, si des cavaliers comme Eric Navet affirme ne jamais les utiliser (monté ou à pieds), on voit beaucoup d'autres emmêler dedans même sur les paddocks de concours .... Et alors quoi en penser ?
Rien :
Oui comme Eric Navet vous pouvez choisir le long chemin du "sans enrênements", attendre que l'attitude souhaitée
arrive par le travail, la décontraction et la confiance. C'est long mais c'est sûrement le principe le plus fiable.
Gros avantages : c'est une méthode sûre à long terme, pas de contrainte donc moins de risques de rébellion et ça
coûte moins cher !
Les enrênements :
Certains ont été présentés dans les Les enrênements : à pieds. , tel que le gogue, l'élastique, le Pirelli, ... Je n'y reviendrais
pas sauf pour un.
Les enrênements restent des "aides" à utiliser avec parcimonie, demandant des réglages précis et étudiés en fonction
de chaque couple cavalier/cheval. Ils doivent être pris comme des solutions à court terme et jamais comme moyen de contention. Ils sont là pour faire passer une étape plus rapidement au cheval ou
au cavalier mais de façon ponctuelle, le cavalier doit toujours tendre vers un travail "sans".
Le gogue :
Crédit Ekkia
Déjà exposé dans les enrênements à pieds, il dispose d'une variante intéressante monté : les rênes ! S'il est un bon
moyen de garder un cheval dans une attitude "juste" et éviter certains "chocs", on peut placer une paire de rênes spéciales au bout des mousquetons, à la place de revenir à la fourche de la
sangle ventrale, pour permette une action via la main du cavalier.
Crédit Ekkia
La cordelette passant dans l'anneau du mors va alors se prolonger par la rêne.
Le cavalier pourra alors lâcher l'enrênement lorsque le cheval sera au niveau de garder une attitude stable.
Les rênes allemandes :
Crédit Ekkia
Ce sont deux grandes rênes en cuirs ou mixtes cuirs/cordes, qui peuvent avoir plusieurs positions de réglages : sous
les quartiers de selle ou à l'inter-ars. L'autre bout étant à la main du cavalier. Cet enrênement pouvant être très violent, il n'est à mettre entre les mains que de cavaliers expérimentés et
avec des chevaux d'âge.
Ça a été longtemps mon enrênement préféré, en position "sous les quartiers", car on peut y faire un noeud pour
les poser ou les enlever rapidement grâce aux mousquetons et anneaux, et donc finir le travail "sans". C'est aussi pratique au paddock pour accélérer la détente et éviter au cheval de se
disperser.
La martingale :
fixe :
Crédit Ekkia
La grande boucle passe autour de l'encolure, la petite sur la partie centrale dans le bas de la muserolle et l'autre
extrémité à la sangle à l'inter-ars. Vous l'aurez compris elle limite le mouvement vers le haut de la tête de votre cheval ... Le cheval ne trouve alors pas de confort "en haut" et se sanctionne
lui même sans l'intervention de la main.
à anneaux :
Crédit Ekkia
Les deux anneaux sont glissés dans les rênes qui disposent d'arrêtoirs pour éviter un blocage dans les boucles
de rênes au niveau des anneaux de mors. Elle limite dans une moindre mesure les mouvements de tête, elle est assez apprécié en CSO. On peut aussi la trouver amovible à clipser sur un collier
de chasse.
Le collier de chasse :
Il permet d'éviter un peu le recul de la selle, fixé de chaque côté sur les anneaux disposés à cet effet et reliant
la sangle entre les deux antérieurs. Il a un anneau plus gros au centre du poitrail pour fixer une fourche d'anneaux martingale.
Bien sur il en existe d'autres ...