Réflexions équestres d'une monitrice : De l'éveil des sens (partie 6)

Publié le par Arazzi

Les points importants à mettre en place.

Si certaines variantes dans l’approche des différents groupes cités ci-dessus, sont évidentes, il y a des points communs.

  • Les principales différences :
  • Linguistiques : selon l’âge, le mode de dialogue et les mots utilisés, même s’ils doivent être ceux du domaine équestre, se doivent d’être adapté à chaque tranche.
  • Physiologique : à chaque tranche d’âge ses particularité, il faut savoir les reconnaitre et en tenir compte.
  • Motivations : celles qui emmènent l’humain non initié à franchir la porte d’un centre équestre ? Il faut les identifier et y répondre du mieux possible, il faut aussi savoir refuser ce qui ne rentre pas dans le cadre des volontés propres de la structure.
  • Temporelle : chaque tranche n’aura pas la même vitesse d’évolution, ni la même route d’apprentissage.
  • Les points communs :
  • Le Respect : ou les respects, d’ailleurs : de sa monture, de son moniteur, du règlement du centre, des indications techniques, …
  • Le Ressentir avant le Faire : avant d’influencer l’action de sa monture, il faut ressentir comment elle fonctionne.
  • La recherche d’Harmonie : l’objectif doit bien être ne faire qu’un avec sa monture, aller avec et jamais contre et ce dès le début.

D’autre part, au milieu de toutes les techniques des ouvrages, des sites, … je me base sur les points suivants :

  • La connaissance à pied : C’est-à-dire que le cavalier sera autonome autour de sa monture, pour s’en occuper, détecter d’éventuelles blessures ou gonfles, le préparer avec son matériel, en l’ayant contrôlé, faire des gestes techniques de base : remettre des étriers sur une selle, …
  • L’apprentissage à la longe : c’est comme pour le permis de conduire, on ne donne pas tous les moyens au début … donc pourquoi lâcher un humain non initier dans un espace de travail sur une monture dont il ne sait rien ! La voltige ou la longe sellé, sont des bons moyens de prendre en compte le mouvement du cheval sans se préoccuper de la direction et du mouvement en avant, une fois stabilisé dans son équilibre, il sera bien plus simple d’apprendre la suite ! D’autres pas un retour à cette pratique pour l’apprentissage des allures, du trot en levé, … ou des recherche précise de sentiment (mouvement de bassin, tenue du dos, …) permet de gagner au final du temps et permet aux autres cavaliers de visualiser de façon plus réaliste, durant un cours collectif, chaque couple se concentre sur lui-même et ne prend pas le temps de visualiser l’exercice chez un autre. On peut en profiter pour y inclure la reconnaissance des mécanismes d’allures, la visualisation du galop à juste, … etc. qui sera important pour les étapes suivantes.
  • La formation par la diversification : les activités équestres sont diverses et variés, il est donc facile de s’inspirer de plusieurs pratiques pour varier les contenus des cours. La répétition d’exercices similaires est assez nuisible pour le cheval, tout comme pour l’apprenti cavalier. Même les adultes aiment jouer, moins que les enfants soit, mais c’est aussi un loisir.
  • La « bonne position » du début : c’est une chose que je ne laisse pas passer, du début, même très jeune, la position est la base de l’apprentissage. Du regarde à la façon de chausser les étriers, il ne faut pas laisser s’installer des défauts, qui seront compliqué à rectifier plus tard.
La voltige et le travail à la longe : pour moi une des meilleurs façon pour éveiller son sens équestre.

La voltige et le travail à la longe : pour moi une des meilleurs façon pour éveiller son sens équestre.

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