Réflexion équestres d'une monitrice : De la Recherche des sens (partie1)

Comme expliqué précédemment, ce qui rentre en compte maintenant c’est que de Maître le cheval va aussi passer au statut d’élève. Le cavalier qui aura appris les bonnes sensations avec un Maître Cheval, va devoir rechercher la même chose chez un cheval plus vert dans son travail.

Ce complément dans l’évolution, tant à rendre le cavalier autonome dans sa pratique pour aller jusqu’à la phase de travail de dressage du cheval non débourré.

Nous sortons donc des chevaux dits « d’école ». Pour rentrer dans le travail de dressage du cheval dans son évolution propre.

A. Visualisation actuelle.

Alors j’ai rencontré différents cas, le plus effrayant c’est le jeune de 3 ans à peine sorti de débourrage, mis aux trois allures … qui finis avec sur le dos un cavalier ne maîtrisant pas la latéralité d’un cheval d’école, par ce que ce jour-là … il n’y a plus d’autres chevaux disponibles.

Bref, ce que l’on rencontre souvent ce sont des chevaux qui ne sont pas des chevaux d’école (donc sachant aller au travail de pistes et répondre aux ordres classiques de base) monté par des cavaliers qui n’en sont qu’à gérer leur équilibre à eux ! Et là … où se trouve le plaisir ?

Mais où est passé l’adage : jeune cavalier vieux cheval ??

B. Visualisation personnelle.

Pour moi cette étape n’est franchissable qu’au cas par cas. Il faudra ajuster les compétences du cavalier avec l’évolution du travail d’un jeune cheval, dans le sens de l’apprentissage pas forcément de l’âge. Naturellement le travail avec les cavaliers dit « club » sera en parallèle du travail quotidien du cheval avec un cavalier expérimenté.

Suivant les étapes des chevaux, comme des cavaliers, des rapprochements sont possibles à certains moments, le moniteur se devant de rester une référence pour les deux, et ne pas laisser s’installer des défauts et incompréhensions.

L’objectif de ces phases-là est bien de rendre un cavalier « de club » autonome vers la pratique équestre avec un jeune cheval.

L’adage va s’inverser : jeune cheval / vieux cavalier.

C. Propositions d’étapes.

L’ordre des étapes qui suivent est volontaire, et dépendant du cheval, qui vert dans son travail est débourré.

Je vais donc tenter de détailler selon le programme suivant pour le cheval :

• Travail sur le plat.
• Travail en extérieur.
• Travail à pieds.
• Travail à l’obstacle.

Attention le travail à pieds, exclus la phase de débourrage, je considère là que le cheval est sous la selle aux trois allures en carrière et donc longer dans le calme aux trois allures.

Pour le cavalier, c’est bien sa gestion d’équilibre, la qualité de sa position et son adaptabilité à répondre aux imprévus qui seront les gages de la possibilité d’inclure ce type de séance dans sa progression personnelle.

Je rajouterais que certains cavaliers ne sont pas intéressés par le travail de recherche. Certains ne veulent pas monter les jeunes ou les nouveaux chevaux des écuries, ce n’est pas non plus une obligation, même si dans l’état d’esprit de ce que je fais, cet intérêt au travail d’apprentissage du cheval, est en fait une des preuves les plus évidentes de l’intérêt porté au cheval en lui-même et non comme un simple transporteur ou outil de loisir personnel.