Réflexions équestre d'une monitrice : De la recherche des sens (partie 3)

Publié le par Arazzi

Le travail à pieds.

Ce travail est d’une importance capitale pour le cheval, il permet de travailler sans le poids de cavalier et permet au cavalier d’observer les changements de son cheval.

Un des cas les plus remarquables, est à mes yeux, les premières séances de saut en liberté. Le cheval va développer en direct son aptitude à l’adaptation. Il est bon de montrer ces étapes aux cavaliers, afin qu’ils prennent conscience de l’intelligence (ok ou pas des fois … certains ne savent pas sauter de façon élégante naturellement) du cheval et sa faculté d’adaptation.

Cette phase d’apprentissage n’est encore une fois malheureusement souvent possible que durant les stages, et il faut donc que des chevaux à ce niveau d’apprentissages soient disponibles ce qui n’est pas toujours le cas, là le support vidéo est une solution possible. La séance en directe, se transformant en théorie avec support média, qui en plein hiver ou un jour de mauvais temps peut être très instructive.

Encore une fois, les apprentissages à pieds aux différents éléments : liberté, longe, longue rênes, travail d’épaule, … peuvent être fait de façon participative avec les cavaliers. Le jeune cheval sera moins cadré que le cheval d’école, permettant de visualiser certains défaut ou point faibles de façon plus facile pour l’œil non exercé.

C’est à mes yeux un des travails les plus formateurs pour le cavalier. Observer le cheval, analyser et commenter ce qui a été observé, en tirer des informations et savoir les replacer dans le contexte d’apprentissage du cheval.

Comme le travail sur le plat, le cavalier sera intégré au processus à l’inverse du travail du cheval : du « presque mis » au « débourrage ».

Jeune cheval à la longe

Jeune cheval à la longe

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