Récit d'un mini-voyage équestre (Partie 5)

Publié le par Arazzi

Jours 4 :

J’ai choisi de refaire un travail à pieds puis monté avant de partir.

Travail à la longe :

On révise les acquis sous les conseils d’Yves :

Contractures : plus de demande de décontraction, moins de cercles courts.

S’assouplis : on ressert un peu.

Travail sur le carré : alternance de la position d’épaule du longeur.

Importance de la précision et de la rigueur (position, tenue de longe, ordre vocaux, …)

La jument étant particulièrement à l’écoute et dans une belle évolution, on en reste là et le travail « monté » n’est pas enclenché.

Elle va au paddock, le temps que je charge le matériel.

Embarquement dans le calme et le mouvement … comme quoi tout arrive !

Après 5h de route, avec un détour pour cause d’erreur au niveau d’un gros échangeur autoroutier, on rentre chez nous.

Koffka retourne au paddock/boxe pour la nuit, une balade récupération est prévue pour le lendemain.

Bilan :

  • Pour travailler on a besoin d’être trois ! Même si à certains moments on s’est rendu compte que la perte de concentration de la jument, comme la mienne, venait de notre habitude d’être « deux », il est important d’avoir un œil extérieur avisé.
  • Le travail à pieds, qu’il soit à la longe ou à l’épaule est un fondamental qui a bien trop disparu de nos enseignements. Malgré mon expérience, j’ai appris … et non réappris … certaines choses, modifié d’autres, … l’équitation est un sport complexe et vivant, qui ne permet pas de s’appesantir sur des apprentissages figés, pas une vérité, mais bien des voies de travail, dont certains sont malheureusement je crois en passe de se perdre ou du moins tende à être isolées des apprentissages généraux, alors qu’elles devraient en former la base.
  • 4 jours c’est à la fois long :
    • Pour l’organisation familiale : enfants, famille, autres animaux, …
    • Pour l’organisation professionnelle : se libérer du temps, prendre des jours de repos spécifique, …
    • Pour les courbatures quand on change sa façon de travailler.
  • 4 jours, c’est aussi court :
    • Pour engranger un maximum d’informations.
    • Pour assimiler ces informations.
    • Quand on y inclut le temps de trajet.

Ce que je retiens spécifiquement de mon séjour chez Yves :

La gentillesse et la disponibilité durant l’organisation : un jour, non deux, puis 4 … soucis de voiture, puis finalement bon …. Je crois que jusqu’à avoir posé les pieds là-bas, finalement rien n’était fait !

L’accueil au top pour ma jument : boxe, paddock … tout confort.

Des explications claires précises, sans jamais hausser la voix …

Le respect de ma jument : pas de course à la performance dans l’inconfort.

C’est loin ! Pour apprécier pleinement il faudrait un suivi réel mais avec 5h de route … Ce n’est pas possible.

Amertume … de ne pas avoir découvert ce travail à pieds, plutôt, que ma formation ne m’ai pas donné ces pistes-là plutôt, j’aurais gérer certains chevaux autrement …

Mais mieux vaut tard que jamais !

Alors MERCI, à Yves Katz et sa famille que j’ai croisés, de nous avoir accueilli, ma jument et moi … et nos bagages ! Car je suis un peu … bon d’accord beaucoup habitué à mon matériel et j’ai un peu envahie l’espace !

Ce fut un réel plaisir.

J’invite ceux qui le souhaitent à contacter cet homme de cheval et de savoirs, qui sait respecter cheval comme humain tout en étant technicien et pédagogue.

faire des erreurs et se les faire corriger en temps réel (lâché de longe)

faire des erreurs et se les faire corriger en temps réel (lâché de longe)

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